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Innovations dans le secteur bancaire : Tookam en tête.

4 Mai

Le m-banking … Nous en avions déjà parlé dans le cadre de mon article sur le m-commerce. C’est l’abréviation de mobile banking et cela consiste à dématérialiser la banque et à rendre accessible les services proposés via le mobile. Encore assez peu utilisée, cette pratique est néanmoins une tendance future très intéressante. Si les banques ne se sont pas encore toutes adaptées au mobile, elles ne sont cependant pas en reste en termes d’innovation.

Tookam by Le Crédit Agricole

Tookam, un nom bien étrange dans l’univers bancaire. Et pourtant, Le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a lancé début avril Tookam, la première banque 100% réseaux sociaux intégrés. L’innovation réside dans le fait que le conseiller et son client se joigne exclusivement via chat, Facebook ou Twitter. On peut légitimement se poser la question de la sécurité des échange et de la manière d’archiver les relations ? De plus, le nom et l’identité visuelle sont assez enfantines, ce qui semble exclure une partie de la clientèle potentielle. En revanche, il est fortement susceptible de plaire aux digital natives qui seront ravis de trouver enfin une banque qui délaisse les processus de contact lourds et longs. Quant au concept lui-même, il est basé sur une monnaie virtuelle : les Tookets. Tookam, une banque de niche ?

Nouveaux outils à la Société Générale

Le célèbre groupe bancaire français innove en matières d’études de satisfaction. Exit les traditionnels questionnaires papier et autres mails-spams, les agences seront prochainement équipées de l’Ipad pour récolter des informations classiques relatives à la qualité de l’accueil, les temps d’attente, les horaires d’ouverture ou encore le confort des agences. A priori plutôt ludique, ce nouveau service sera un excellent moyen de faire patienter la clientèle. L’intérêt est double. Pour le client, la nouveauté est que si il mentionne un problème, celui-ci est instantanément rapporté au service concerné voir au siège du groupe. L’inverse fonctionne également puisque les dirigeants d’agence pourront répondre aux suggestions positives et négatives.

Encore plus innovant et original, mais ce n’est pas français, dommage !

Vous connaissez tous l’achat d’impulsion ? Vous êtes au spermarché et vous craquez sur tel ou tel produit qui vous donne envie ? Mais si ! Le Kinder Bueno qui vous fait tant envie … ou le Schweppes que vous avez vu et revu en pub télé (on ne peut plus actuel !) ! Et bien la banque australienne Westpac invente l’épargne d’impulsion. Par le biais d’une application Iphone, les clients de la banque pourront épargner sur un coup de tête un montant de 2$ à 50$. L’objectif est que le client renouvèle l’épargne comme il renouvèle ses achats compulsifs. Une tendance à suivre de près qui montre que le secteur de la banque se met peu à peu au m-banking.

Et si le F-commerce était la tendance de 2011 ?

3 Mar

Après le E-commerce et le M-commerce, le F-commerce !

Vous avez découvert le e-commerce au début des années 2000 (e pour électronique) puis le m-commerce (un article par ici) plus récemment (m pour mobile). Aujourd’hui, la tendance qui se profile dans les mois et années à venir est au f-commerce (f pour Facebook). Et oui, après avoir servi de plateforme de réseautage, puis d’élément de communication pour les marques, Facebook devient aujourd’hui un canal de distribution. Actuellement, il est uniquement possible de créer un onglet qui redirige vers un site de e-commerce. Cependant, à court et moyen terme, il est fortement envisageable que Facebook crée un réel espace de distribution au sein des pages fans.

En route vers le shopping participatif


On parle souvent du social shopping. Cette tendance est née avec les forums et les sites d’avis de consommateurs. Depuis l’origine de la société de consommation, les individus partagent leurs avis et influencent d’autres personnes. Cependant, la dimension communautaire induite dans les réseaux sociaux accélère le processus de prise de décision d’achat. En effet, tout est beaucoup plus rapide car le consommateur est fan d’une page, il n’est donc plus à conquérir car est déjà convaincu par la marque ou le produit. Ensuite, il se renseigne, achète et donne son avis sur cette même page. Le cycle est donc bouclé beaucoup plus rapidement et l’influence sur les autres personnes se fait de manière désintéressée mais réellement dans une volonté d’information.

Les innovateurs

Certaines entreprises, françaises et américaines, ont vu dans cette tendance un intérêt à créer des applications dédiées à être insérées à une page fan Facebook. Boosket (France), qui vient tout juste de faire une levée de fonds, permet aux utilisateurs de Facebook de faire des achats sans quitter le réseau social. Shopping Box de Lengow permet non seulement de faire des achats, mais également de payer avec Paypal et de créer des listes de cadeaux. Grâce à des applications comme celles-ci, ce sont aujourd’hui plus 1000 boutiques qui sont présentent sur Facebook : Naf Naf, Pixmania, Castorama ou plus récemment La Redoute.

Des avantages pour tous

Rares sont les innovations qui satisfont les acteurs, les clients et les consommateurs. Et pourtant, le F-commerce présente des avantages pour toutes les parties prenantes. En effet, Facebook est complètement gagnant car son offre est de plus en plus large et se complète de plus en plus à elle-seule. Pour les entreprises et leurs marques, cela présente l’avantage considérable de pouvoir accéder aux profils de consommateurs et d’acheteurs les plus précis. Et pour l’internaute, on peut également y voir quelques atouts comme le fait de pouvoir s’informer, consommer et partager depuis un même site. C’est aussi un moyen d’être informé et de pouvoir bénéficier plus rapidement des nouveautés, promotions et ventes privées.

Et après ?

Facebook devient un outil à part entière où l’on peut réseauter, chercher de l’information, créer du contenu, s’affilier à ce que l’on consomme, acheter, influencer, informer, communiquer, échanger, partager … bref, tout ce que nous faisons partout ailleurs sur le web. Next step ??? Facebook deviendra-t-elle une marque-mère qui se déclinera en plusieurs marques-filles : Facebook Encyclopédies, Facebook Messages (un article par ici), Facebook Commerce … Le tout sous une même URL. Assisterons-nous à une révolution dans l’architecture des sites internets globaux ?

Le M-commerce, l’avenir très proche du commerce électronique

15 Fév

Le m-commerce, une nouvelle tendance de consommation

Pour les moins avertis, le m-commerce, c’est une extension du e-commerce qui consiste en la réalisation de transactions via un téléphone mobile qui est bien souvent un smartphone. Mis en exergue avec le développement des systèmes d’exploitations dédiés aux smartphones et l’avènement des application, le m-commerce en est à ses prémices et promet un avenir radieux pour bon nombre d’entreprises.

Après le e-commerce – version électronique du commerce arrivée avec l’explosion d’Internet -, le m-commerce est la nouvelle tendance qui est de plus en plus constatée. Entreprises classiques ou pure players, de nombreux acteurs s’intéressent à ce phénomène et envisagent de proposer rapidement une offre pour smartphones. Au delà de l’image d’entreprise dynamique que cela pourra leur apporter, le m-commerce sera surtout un nouveau canal de distribution complémentaire aux autres. En effet, grâce à des applications sur les smartphones, les entreprises seront présentes dans le quotidien du consommateur et disponibles à tout moment. Celui-ci pourra alors consommer tout au long de la journée car il aura toujours un terminal à disposition pour cela (smartphone, tablette tactile).

Avantages du m-commerce

Le m-commerce a un coût lié au développement de l’application, à l’approbation par le propriétaire du système d’exploitation, à sa gestion et à sa mise en ligne. Cependant, cela présente de nombreux avantages pour l’entreprise qui a un retour sur investissement plus que positif : possibilité de personnalisation du canal de distribution, nouvelle donne pour la fidélisation (suppression des cartes de fidélisation et des vouchers), possibilité de comparaison des produits grâce au scannage des gencods, possibilité d’achat à distance et utilisation de la réalité augmentée en tant qu’outil d’aide à la prise de décision.

Marketing géolocalisé

L’avantage qui me semble le plus significatif est sans hésiter la notion de marketing géolocalisé. Avec Foursquare, Facebook Places ou encore Plyce, il est possible de se géolocaliser à tout moment et d’indiquer qu’on a utilisé telle ou telle carte de fidélité à tel endroit. Les entreprises voient en ces pratiques la possibilité de faire des campagnes de marketing géolocalisé d’un tout nouveau genre. Le principe est le suivant : dès qu’un client approche d’un point de vente déjà visité et où il a déjà consommé, il reçoit via son téléphone mobile une actualité ou un bon de réduction. Ce système permet à l’entreprise d’inciter son propre client à la consommation et d’en recruter de nouveaux si celui-ci partage encore une fois son activité sur les réseaux sociaux.

Etat d’avancement du marché du m-commerce

Pour que le m-commerce prenne son envol tout comme le e-commerce en son temps, la condition sine qua none est la possession d’un téléphone avec accès au web mobile. A titre indicatif, Ebay estime qu’en 2014, 40% de ses ventes se feront via un téléphone mobile.  D’après TNS Sofres, en 2008, seulement 3% des utilisateurs de téléphone mobile avec accès au web mobile envisageait un achat via leur terminal. Depuis, on remarque que ces chiffres ont peu évolué. Le marché du m-commerce en est à ses balbutiements du point de vue du consommateur qui ne soupsonne pas toujours cette nouvelle avancée. A l’inverse de la France, la tendance évolue très vite en Chine où elle représente le plus fort taux de progression. Une étude récente de KPMG montre que 44% des personnes de l’échantillon utilisent le téléphone mobile pour faire des achats. C’est encore plus flagrant en Inde où 44% des personnes font des achats sur Internet et 43% pratiquent le m-banking. De manière plus global, les asiatiques sont plus ouverts quant au fait de payer des contenus digitaux, de modifier leurs moyens de paiement et de pratiquer le m-commerce. Seront-ils pour la première fois en avance sur les européens et américains quant aux tendances comportementales de consommation ?

En bref, le m-commerce est une activité encore très modeste en France mais qui est très prometteuse, ce que les entreprises ont d’ores et déjà bien compris.