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La Saint Valentin, un temps fort pour les marques !

18 Fév

En avril, c’est Pâques. En mai, la fête des mères. En juin, la fête des pères. En juillet, la fête nationale ! En août, les vacances. En septembre, la rentrée. En octobre, Halloween. En décembre, Noël ! Et en février, la Saint-Valentin ! Bref, vous l’avez compris, pour les marques et les entreprises, pas de répit ! Chaque mois, une nouvelle « fête » marque le calendrier et permet de créer un temps fort.

La Saint-Valentin, c’est quoi ? Des restaurants bookés trois semaines à l’avance, une grosse pression pour l’idée cadeau qui fera plaisir et des fleuristes en rupture à 10h ! Et par ces temps de crise, les consommateurs cherchent avant tout du confort, du plaisir et de la réassurance. Donc cette année plus que jamais, toutes les enseignes, sites internet et petits commerçants étaient prêts !

Voici selon moi, très subjectif donc, les meilleures opérations de communication de ce cru 2014 !

Le SOS Saint-Valentin de Nissan : le 14 février, le nouveau Quashqai était dans Paris. Il était possible de géolocaliser les 4×4 avec le hashtag #SOSsaintvalentin. Les heureux élus qui ont trouvé les véhicules se sont rendus gratuitement dans un beau restaurant Parisien  avec un bouquet de belles roses !

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L’opération Single Air By Célio : les célibataires avaient jusqu’au 11 février pour  s’inscrire via la page Facebook Célio pour gagner une soirée unique en jet privé avec deux amis. Au programme : Londres, Barcelone et Berlin ! Une opération dans la tendance 2014 puisque les marques se sont réellement intéressées aux célibataires cette année.

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L’opération Wilkinson : un grand poster représentant un visage d’homme était disposé dans la rue. Au niveau de la barbe, des tiges noires représentaient des poils. Chaque passant qui tirait sur une tige noire sortait en réalité une rose, que beaucoup ont offert à leur valentine !

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Bref, l’avantage de nos jours, c’est qu’au moins, les agences rivalisent d’originalité pour dynamiser cette fête qui était devenue un peu ringarde ! Les marques proposent des concept créatifs dont on se souvient et elles gagnent en image auprès des consommateurs.

Et vu que l’incontournable reste quand même le bouquet de fleurs, parole de français, voici un article sur les stratégies marketing des fleuristes en ligne, à retrouver sur le blog du site Foliflora : les fleuristes et le marketing de la St Valentin !

ShinyMemories : comment immortaliser ses souvenirs ?

14 Nov

Quel parent ne garde pas dans un coin le premier chausson de son bébé ? sa tétine ? son jouet favori ? Quel femme ne garde pas dans une boîte ses souvenirs d’adolescence ? Le marché du souvenir et de la nostalgie est très dynamique tant le souvenir est une valeur refuge dans notre société.

ShinyMemories immortalise vos souvenirs

On peut y voir le projet d’une maman un peu mère-poule. Et bien non ! Il s’agit de la volonté de perpétuer une vieille tradition nordique qui consistait à recouvrir les premières chaussures de l’enfant d’un métal précieux dans le but de le rendre immortel, unique. Au départ de l’enfant à l’âge adulte, la mère offrait lui offrait cet objet.

Quelles opportunités chez nous ?

A premier abord, on reste sceptique quand on a pas d’enfant ou si on a pas réellement vécu de moments si forts qu’on souhaiterait les rendre palpables et immortels. Pourtant, les produits orientés sur le souvenir, l’enfance, la nostalgie sont une tendance forte qui rassure les consommateurs. Aujourd’hui, la gamme de produits de ShinyMemories dépend de la demande des consommateurs : chausson, chaussure, tétine, fleur …

Disponible sur le site et au Printemps Haussmann, au 7ème étage.

Apple, première déception !

4 Oct

Loi de Murphy aujourd’hui ! Départ de la maison trop tard, speed sur la route (mais pas au point d’être dangereuse quand même !), journée éprouvante, ratage du début de la keynote pour finir sur une grosse déception à la fin de celle-ci ! Malgré tout, un débrief s’impose.

Plutôt ponctuelle, la conférence de presse, oups la keynote voulais-je dire, commence à 19h05 heure française. Après avoir fait l’éloge des Apple Store partout dans le monde, Tim Cook, le nouvel homme de la situation si on peut dire, revient sur le succès sans nom du Mac Book et de l’OS X Lion, comme si on était là pour ça ! Les « Let’s talk Iphone » et autres « Heureusement que c’est un event Iphone » fusent sur Twitter pendant que Tim enchaine sur la véritable innovation de ce début de siècle : l’Ipod et ses 300 millions de ventes en 10 ans.

Enfin, il est 19h20 quand le nom de l’Iphone est enfin prononcé. Zut, c’est encore juste pour évoquer les multiples prouesses des lancements précédents, et notamment celui de l’Iphone 4. Je vous passe les détails d’Apple Cards, l’application « Cartes postales » et d’IOS 5. 20 heures, l’annonce tombe et déçoit aussitôt , ce sera un Iphone 4S. Les plus ? Puissance graphique multipliée par 7 versus l’Iphone 4, une autonomie décuplée, une rapidité exacerbée, une caméra avec une résolution d’écran 60% supérieure. Bref, un nouvel Iphone de l’intérieur uniquement ! Le vrai plus attendu est la reconnaissance vocale avec Siri. Mais finalement, on attendait pas tous un nouveau design aussi ?

Finalement, Apple a réussi ce que beaucoup recherche : la création d’un buzz énorme … et le pire : pour rien ! Let’s talk Iphone ? Hum … Pour moi, ce sera la première déception … Let’s talk on Twitter guys !

Des bars à yaourt made by Danone

3 Août

La semaine dernière, dans ma voiture en allant au boulot, j’entends sur BFM Radio une interview d’un haut responsable de chez Danone ! A moitié étonnée, je comprends vite que l’objet de l’entretien est le lancement par Danone de bars à yaourts. Dans un premier temps uniquement à Paris et en banlieue, la marque souhaite vite étendre ce concept et le tester à plus grande échelle en installant des magasins pilotes en province.

Brand streching inattendu

Déjà lors de la proposition d’alicaments, les consommateurs ont tiqués. Le design packaging des bouteilles d’eau Evian, c’était eux ! Et là, voici que la marque se lance dans un concept de restauration rapide innovant en France. A base de yaourt Activia, les consommateurs pourront agrémenter leur cup de yaourt glacé ou non d’une vingtaine de décors (fruits, céréales, chocolat). Ici, l’objectif n’est pas un objectif d’image en créant des vitrines mais réellement un objectif de volumes en créant une nouvelle activité pour la marque.

Nouvelle tendance ?

Cette interview sur j’entends survient un peu plus d’une semaine après avoir découvert que la Brioche Dorée proposait dorénavant des cups de glaces au yaourt à agrémenter. A Lyon, un bar à yaourt a également ouvert dans la vieille ville. Tendance à suivre ? Pour ma part, je suis complètement fan !

X Factor et Carré Viiip : Vers l’essouflement du modèle de la téléréalité ?

23 Mar

23 mars, les audiences d’X Factor paraissent … et elles sont déjà en baisse alors qu’il s’agit du deuxième épisode. M6 avait pourtant mis le paquet : un studio immense, un public dès la phase de casting, un jury surevolté et Christophe Willem en guest star ! Ce 22 mars, X Factor termine 3ème des audiences avec 11,7% de PDA derrière TF1 (28,2% de PDA avec Les Experts) et France 2 (14,2% de PDA avec le téléfilm Les mauvais jours). Autre émission, même phénomène : Carré Viiip. Ce nouveau concept de téléréalité consiste à enfermer dans un espace luxueux des anciens de la téléréalité (les Viiip) et des inconnus (les Wannaviiip). Après un début très médiocre pour le premier prime (18,3% de PDA), les quotidiennes ont un peu plus de téléspectateurs auprès des femmes notamment mais sans atteindre le succès escompté.

Des concepts en berne

Après les succès incontestables de Nouvelle Star et de Secret Story, les chaînes n’ont pas hésité à lancer des concepts inédits pour continuer de surfer sur la vague de la téléréalité. Cependant, concrètement, X Factor n’a aucune valeur ajoutée par rapport à Nouvelle Star hormis la présence du public dès le début. Or, c’est probablement cela qui rend le programme plus lent dans le cadre de la phase de casting. Quant à Carré Viiip, le concept sort du cadre en mettant en incluant des « famous people ». Or, l’intérêt d’une émission de téléréalité est de découvrir des anonymes. On est bien loin de Loft Story et de ses 8 millions de téléspectateurs au lancement de la saison 2 (37,5% de PDA) et qui reste aujourd’hui la meilleure audience d’M6 en rappelant que c’était un jeudi.

Un manque de renouveau

La chanson et les lofts sont au centre de la téléréalité depuis bientôt 10 ans et les innovations en la matière n’ont été que des extensions de gamme faites par les sociétés de production. En effet, Nice People, Secret Story et Carré Viiip ne sont que des déclinaisons de Loft Story. Nouvelle Star et X Factor ne sont que des déclinaisons de Popstars et Star Academy. Aujourd’hui, il semble incontournable qu’un réel nouveau concept soit imaginé afin qu’il créé un nouveau bénéfice pour le téléspectateur. A mon avis, nous allons aujourd’hui vers un essouflement du business model originel. Cependant, la téléréalité est très porteuse et une innovation permettrait de la relancer.

Facebook intègre la VOD en partenariat avec Warner Bros et crée un nouveau concept : le social viewing

11 Mar

Mon dernier article concluait avec une affirmation : Facebook se développe sans cesse et ce n’est que le début. En voilà une énième preuve. Cette semaine, Facebook a annoncé sa collaboration avec Warner Bros dans le cadre de son entrée sur le marché de la VOD.

Facebook a inauguré mardi aux USA un nouveau service : la location et le visionnage de films par le biais du réseau social. Ces films pourront être visibles en illimité pendant 48 heures à partir des fan pages pour 30 crédits Facebook, soit 3$. A ce prix, le visionnage est limité à un seul compte, le film ne pourra donc pas être prêté. Devenu incontournable et visité quotidiennement par des millions d’utilisateurs, Facebook est aujourd’hui un enjeu crucial pour un grand nombre d’entreprises. C’est dans le cadre du développement de la distribution numérique que Warner Bros a envisagé ce partenariat. En effet, il est aujourd’hui essentiel de mener une distribution multicanale pour capter la plus grande partie des consommateurs. Les deux parties ont conclu un accord selon lequel Facebook rétrocède 70% des recettes à Warner Bros et fait alors une marge de 30%. Le premier film disponible est Batman : The Dark Night. Atuellement, seuls les américains bénéficient de ce nouveau service et, s’il fait ses preuves, le reste du monde pourra bientôt en profiter !

Au delà du simple besoin auquel ce service répond, l’enjeu est une nouvelle fois social. En effet, avec cette offre inédite, Facebook lance une nouvelle tendance. Après le social shopping ou encore le social gaming, place au social viewing ! Par le biais des commentaires, les éditeurs de contenus pourront connaître les avis des consommateurs au moment où ils consomment. Par ailleurs, ceux-ci pourront recommander un film ou à l’inverse le déconseiller. Quant aux éditeurs de contenus, ils pourront connaître leurs typologies de consommateurs plus précisément. Cette notion de social viewing représente ici l’avantage concurrentiel principal de Facebook par rapport aux autres acteurs de la VOD.

En France, une étude récente indique que les français consomment de plus en plus de la télévision et ce sont les 15-24 ans qui la consomment via des canaux différents (téléviseur, ordinateur, mobile). Le service de VOD de Facebook semble donc très prometteur en France.

Le cloud computing s’ouvre aux particuliers

22 Fév

Le cloud computing, c’est quoi ?

Né dans le courant de l’année 2009, le cloud computing – informatique dans les nuages – consiste à externaliser la sauvegarde de données. Très prisé par les grandes entreprises, ce phénomène tend à s’élargir à des cibles plus larges, et notamment aux PME, TPE et aux particuliers. En externalisant la sauvegarde des données sur des serveurs mis à disposition par différentes structures, cela permet de limiter le risque de perte de données mais également d’augmenter la puissance informatique de base.

Le business model du cloud computing

L’ouverture du cloud computing aux particuliers

Initialement réservé à quelques entreprises, le cloud computing est en train de devenir un vrai business. Sans le savoir, les particuliers pratiquent le cloud computing depuis longtemps. En effet, en utilisant Hotmail ou Gmail par exemple, les utilisateurs sollicitent un matériel extérieur qui stockent des contenus. Loin d’être une révolution technologique, ces changements en matières d’usages ont créé un nouveau service : la location d’espaces de stockage aux particuliers. C’est le moyen pour eux de garantir une sauvegarde de leurs données sans être expert en informatique.

Intérêts et limites du cloud computing

Au delà de cette innovation en matière de services, l’intérêt du cloud computing est surtout économique. Pour une entreprise, cela permet d’éviter d’investir dans du matériel couteux et de faire donc des économies d’échelle. Pour l’entreprise qui propose ses services et héberge des données, c’est le moyen de rentabiliser son matériels.

Cependant, le cloud computing pose problème en matière de consommation d’énergie car cela implique le fonctionnement permanent des serveurs. Par ailleurs, une limite en matière de réglementation se pose. En cas de problème externe à l’hébergeur, celui-ci décline toute responsabilité au sujet de la perte de données.

Nouveaux acteurs

Aujourd’hui, le cloud computing est complètement ouvert aux particuliers qui peuvent ainsi réaliser les sauvegardes de leurs photos, documents et musiques. De nombreux acteurs sont déjà présents comme Google DocsAmazon EC2 ou Dailymotion Cloud (le petit nouveau) par exemple. A l’avenir, des acteurs comme Spotcloud sont susceptibles de changer la donne sur ce marché. En effet, la nouveauté proposée par Spotcloud est qu’il ne s’agit plus que d’une simple location de services cloud existants. La société propose que toute entreprise puisse se positionner en tant qu’hébergeur et fournisseur de puissance informatique et soit apte à proposée ses propres prix.

Le M-commerce, l’avenir très proche du commerce électronique

15 Fév

Le m-commerce, une nouvelle tendance de consommation

Pour les moins avertis, le m-commerce, c’est une extension du e-commerce qui consiste en la réalisation de transactions via un téléphone mobile qui est bien souvent un smartphone. Mis en exergue avec le développement des systèmes d’exploitations dédiés aux smartphones et l’avènement des application, le m-commerce en est à ses prémices et promet un avenir radieux pour bon nombre d’entreprises.

Après le e-commerce – version électronique du commerce arrivée avec l’explosion d’Internet -, le m-commerce est la nouvelle tendance qui est de plus en plus constatée. Entreprises classiques ou pure players, de nombreux acteurs s’intéressent à ce phénomène et envisagent de proposer rapidement une offre pour smartphones. Au delà de l’image d’entreprise dynamique que cela pourra leur apporter, le m-commerce sera surtout un nouveau canal de distribution complémentaire aux autres. En effet, grâce à des applications sur les smartphones, les entreprises seront présentes dans le quotidien du consommateur et disponibles à tout moment. Celui-ci pourra alors consommer tout au long de la journée car il aura toujours un terminal à disposition pour cela (smartphone, tablette tactile).

Avantages du m-commerce

Le m-commerce a un coût lié au développement de l’application, à l’approbation par le propriétaire du système d’exploitation, à sa gestion et à sa mise en ligne. Cependant, cela présente de nombreux avantages pour l’entreprise qui a un retour sur investissement plus que positif : possibilité de personnalisation du canal de distribution, nouvelle donne pour la fidélisation (suppression des cartes de fidélisation et des vouchers), possibilité de comparaison des produits grâce au scannage des gencods, possibilité d’achat à distance et utilisation de la réalité augmentée en tant qu’outil d’aide à la prise de décision.

Marketing géolocalisé

L’avantage qui me semble le plus significatif est sans hésiter la notion de marketing géolocalisé. Avec Foursquare, Facebook Places ou encore Plyce, il est possible de se géolocaliser à tout moment et d’indiquer qu’on a utilisé telle ou telle carte de fidélité à tel endroit. Les entreprises voient en ces pratiques la possibilité de faire des campagnes de marketing géolocalisé d’un tout nouveau genre. Le principe est le suivant : dès qu’un client approche d’un point de vente déjà visité et où il a déjà consommé, il reçoit via son téléphone mobile une actualité ou un bon de réduction. Ce système permet à l’entreprise d’inciter son propre client à la consommation et d’en recruter de nouveaux si celui-ci partage encore une fois son activité sur les réseaux sociaux.

Etat d’avancement du marché du m-commerce

Pour que le m-commerce prenne son envol tout comme le e-commerce en son temps, la condition sine qua none est la possession d’un téléphone avec accès au web mobile. A titre indicatif, Ebay estime qu’en 2014, 40% de ses ventes se feront via un téléphone mobile.  D’après TNS Sofres, en 2008, seulement 3% des utilisateurs de téléphone mobile avec accès au web mobile envisageait un achat via leur terminal. Depuis, on remarque que ces chiffres ont peu évolué. Le marché du m-commerce en est à ses balbutiements du point de vue du consommateur qui ne soupsonne pas toujours cette nouvelle avancée. A l’inverse de la France, la tendance évolue très vite en Chine où elle représente le plus fort taux de progression. Une étude récente de KPMG montre que 44% des personnes de l’échantillon utilisent le téléphone mobile pour faire des achats. C’est encore plus flagrant en Inde où 44% des personnes font des achats sur Internet et 43% pratiquent le m-banking. De manière plus global, les asiatiques sont plus ouverts quant au fait de payer des contenus digitaux, de modifier leurs moyens de paiement et de pratiquer le m-commerce. Seront-ils pour la première fois en avance sur les européens et américains quant aux tendances comportementales de consommation ?

En bref, le m-commerce est une activité encore très modeste en France mais qui est très prometteuse, ce que les entreprises ont d’ores et déjà bien compris.

Apple a encore frappé avec le lancement du Mac App Store

7 Jan

Tendances Com’ a proposé une liste non exhaustive certes, mais très pertinente, des tendances du social media à venir en 2011. L’enjeu principal des marques qui ressort de cette liste et que l’on ressent actuellement est la proximité avec le client. Toutes les innovations et nouvelles habitudes de consommation vont dans ce sens. Les marques souhaitent accentuer leur relation avec les consommateurs.

Qu’il s’agisse de commerce social ou de développement intensif du marketing mobile, les prochaines tendances seront fortement influencées par l’explosion des applications. Déjà adaptées aux différents systèmes d’exploitation et présentes sur tous les smartphones, les applications ont modifié la consommation que les utilisateurs font de leurs terminaux et vont surement révolutionner les comportements d’achats dans les mois et années à venir.

Apple était le premier à proposer des applications sur son Iphone grâce au système d’exploitation iOS. Il l’est une nouvelle fois en proposant depuis le 6 janvier le Mac App Store à tous les détenteurs d’ordinateurs Apple. Tout comme sur l’App Store – « on ne change pas une équipe qui gagne » -, le Mac App Store classe les applications selon trois catégories : les payantes, les gratuites et les rentables. Dès son ouverture, la boutique en ligne dispose d’une offre de 1000 applications, Facebook étant le grand absent de ce lancement. Même si pour l’instant les jeux représentent la grande majorité des applications, il n’y a nul doute sur l’intérêt que vont porter les développeurs et entreprises pour ce nouvel outil. Il  semble même que le Mac App Store contribuera fortement au développement des achats via les applications. Très ergonomique, il respecte les codes Apple en étant simple d’utilisation. L’engouement peut déjà être démontré puisqu’un million de téléchargements ont eu lieu en moins de 24 heures sur le Mac App Store.

Cet intérêt pour les applications suscite de nombreux questionnements, et notamment sur l’avenir du web. En effet, même si pour l’instant, seuls les sites les plus visités et avec la plus grande capacité de financement ont lancé une application, il est légitime de penser qu’à terme, tous les sites voudront la leur. Ainsi, les internautes n’auraient plus à passer par le World Wide Web pour accéder ou déposer des contenus mais auraient sur leur bureau les applications qu’ils ont téléchargé. Cela inclut une personnalisation de l’utilisation du web et une accentuation de la relation client. Cependant, qu’en est-il du matériel dont l’utilisation est publique ? Comment contrôler la diffusion des contenus ?

Bref, autant de questions qui se posent quant au futur du web et qui trouveront des réponses dans un futur probablement très proche. Ce qui semble certain, c’est que comme lors de l’avènement du web 2.0, de nombreux changements vont s’opérer et de nouveaux acteurs vont entrer sur le marché.

Joyeux e-Noël !

1 Déc

A l’origine, Noël était une fête traditionnelle et religieuse où s’accordaient messe de minuit et dégustation d’une orange ensemble autour de la crèche. Ce scénario est très peu présent actuellement. Même si de nombreux croyants continuent de prier le soir de Noël, la suite de la fête a bien changé. En effet, Noël est devenu aujourd’hui le moment de consommation phare de l’année. De nombreux ménages font des prêts à la consommation pour satisfaire les envies des enfants comme celles des grands, des cadeaux sont achetés à profusion et un bon Noël se traduit par un gros repas avec des mets nobles et par l’ouverture des cadeaux à minuit.

Comme nous nous en doutons bien, ce ne sont pas les individus qui ont changé leurs comportements d’eux-mêmes mais bel et bien les marques qui ont vu en cette fête un potentiel de développement marketing important. Pour ce Noël 2010, les fameux catalogues de jouets sont arrivés pour les premiers deux semaines avant Halloween, se sont ensuivies les décorations des vitrines des points de vente fin novembre. Dans les magasins de jouets, déjà de nombreuses ruptures de stocks au premier décembre et les boutiques en ligne sont prises d’assaut. L’engouement pour Noël s’emballe d’année en année et les statisticiens ont remarqué ces dernières années que malgré la crise, les ménages ne « sacrifient » pas Noël.

Joyeux e-Noël ? Un titre très nouvelle génération qui reflète l’évolution de la consommation liée à Noël. Dans quelle mesure le e-commerce prend-il une place de plus en plus importante dans les achats des ménages ? Plusieurs motivations s’expriment alors :

1. Le prix : Les prix souvent plus bas proposés sur Internet est le facteur le plus important, celui qui détermine l’acte d’achat. En effet, de nombreux sites tels que CDiscount, Rue du Commerce ou encore Pixmania ont une largeur de gamme très importante à des prix bien inférieurs à ceux de la grande distribution.

2. L’évitement de la cohue : Acheter sur Internet est simple. Les consommateurs épuisés par la foule des centres commerciaux au mois de décembre peuvent acheter les produits recherchés de chez eux, sans avoir à se déplacer, à charger des objets lourds, les décharger, etc. Internet apporte une notion de service importante et très appréciée.

3. Le choix : Plusieurs sites comme Amazon ou Fnac ont un catalogue de choix très importants, ce qui est fortement recherché par les consommateurs. Derrière leurs ordinateurs, ils ont accès à une offre bien plus importante qu’en magasin. Ils ne prennent alors pas le risque de ne pas trouver LE cadeau idéal et peuvent même espérer trouver un produit rare.

4. Les services annexes : Si les enfants préparent toujours une liste de Noël très précise, les adultes laissent souvent libre court à l’imagination de ceux qui vont leur offrir un présent. Voilà comment une grande partie de la population se retrouve à ne pas savoir quoi acheter ! De plus en plus de sites comme Fnac, 3Suisses ou La Redoute ont un mini-logiciel qui premet à l’internaute d’indiquer le profil d’une personne. Une liste de cadeaux potentiels apparaît en fonction des données insérées et l’individu peut alors choisir.

Le Cadeau Idéal par le site des 3 Suisses

Au delà des motivations pré-Noël, il y a UNE motivation post-Noël à utiliser Internet : l’échange des cadeaux. L’an dernier, de nombreux insatisfaits ont échangé ou revendu leurs cadeaux de Noël via des sites comme Avoscadeaux … de quoi se satisfaire soi-même !

A l’heure où les distributeurs rivalisent d’ingéniosité pour communiquer de manière originale, nous marketeurs, nous pouvons d’ores et déjà penser à l’année prochaine où le mobile aura à mon avis renverser la situation en matière d’achats.