Archive | Distribution RSS feed for this section

Danio vs Yopa, la nouvelle guerre des « concentrés » !

20 Fév

Au rayon de l’ultra-frais, il y a toujours beaucoup d’innovations. On se souvient de Bio, aujourd’hui renommé Activia. Lancée en 1987, cette marque-fille s’est imposée et les nombreuses références occupent aujourd’hui presque un tiers du linéaire. Une vraie success story qui rappelle aussi celles de Panier de Yoplait, de Perle de lait, de Danette ou de Taillefine.

R_Activia_Quadrette

000000

Depuis plusieurs années, pas de réelles innovations au rayon des yaourts au profit des desserts gourmands qui eux se sont particulièrement développés, à l’instar des desserts Bonne Maman ou Gü … En 2014, nouvelle guerre dans le clan Danone vs Yoplait : le lancement d’un nouveau segment de marché, celui des yaourts concentrés.

Qui dit nouveau segment de marché, dit réponse à de nouveaux besoins. Quels sont-ils ?

La consommation évolue, les usages sont différents de ceux de la dernière décennie. Les français accordent de moins en moins de temps à leur déjeuner et l’essor des produits de snacking le prouve. Et de plus en plus, les consommateurs ont besoin de produits qui répondent à des attentes spécifiques : rapidité, gourmandise et équilibre, et qui sortent du schéma classique entrée/plat/yaourt/dessert. Bien souvent, l’entrée et le yaourt sont supprimés !

C’est sur la base de ce constat de déstructuration des repas que le segment des concentrés est né. Le produit est plus rassasiant et plus nutritif : 2 fois plus de lait, 2 fois plus de protéines, et moins de matières grasses ! Il représente déjà la moitié des ventes de yaourt aux USA, communément appelé « yaourt grec » dans ce pays. Vu le potentiel, il n’en fallait pas moins pour que Danone et Yoplait investissent le marché français !

Bon, Yopa ou Danio ?

Un constat similaire mais deux réponses différentes avec 2 produits différents pour des usages différents.
Chez Danone avec Danio, on parle d’une « innovation de rupture » sur le marché du snacking car le produit sera consommé lors d’un encas. Il est d’ailleurs vendu à l’unité et s’inscrit dans la tendance du snacking sain.
De son côté, Alexandre Pillaud, directeur marketing de Yoplait, s’appuie sur le fait que « 85% de la consommation de produits ultrafrais est réalisée en fin de repas » et propose ainsi une offre plus habituelle vendue par 4 pots avec les autres yaourts entre les allégés et les desserts « santé ».

1940539-danone-et-yoplait-lancent-la-guerre-du-yaourt-concentre

Les deux marques envisagent ces lancements comme un relais de croissance sur un marché de l’ultra-frais en retrait en 2013. Yoplait prévoit que Yopa soit le premier contributeur à la croissance du segment des concentrés et Danone a pour ambition de représenter 10% à 15% du marché du snacking.
Pour y parvenir, les deux nouveautés bénéficient d’un soutien publi-promotionnel spécifique qui a débuté en janvier : puissantes vagues de publicité télé, affichage, dégustations produit, promo, échantillonnage … D’un point de vue strictement publicitaire, on retrouve du côté de Yopa un film old school, version années 90 avec une femme qui délaisse son yaourt classique pour Yopa. Vu … et revu ! Du coté de Danone, une copy plus moderne avec une signature façon jeu de mots « Encas de méchante faim ».

Reste à savoir lequel des deux sera le plus convainquant. Pour ma part, ce sera Yopa !

Nouveau partenariat entre Danone et Starbucks

1 Août

A l’origine, quand on lit Starbucks et Danone, on se demande un peu ce que le géant du yaourt va bien pouvoir créer avec le roi du Café outre-manche ? Et bien effectivement, pas de création type café au yaourt ou yaourt au café. Il s’agit d’un partenariat purement commercial.

Des yaourts Danone dans tous les Starbucks USA

starbucks 2
Dans les grandes villes des USA, vous le savez tous, Starbucks, c’est un peu comme la Bannette en France. Il y en a à chaque coin de rue, les américains vont y chercher leur café tous les matins et ils craquent pour toutes les gourmandises proposées à côté : lemon cake, carrot cake, cookie, muffin, pancakes, tout y est ! Et à partir de 2014, c’est une gamme de yaourts, marché en plein essor dans le pays, qu’ils pourront retrouver dans les points de vente. En effet, les américains ne consomment que 6 kgs de yaourts par an, contre 33 kgs en France. Le potentiel de développement pour Danone est encore très large et ce partenariat ouvre l’accès à 8000 points de vente ! Danone et Starbucks vont fabriqués ensemble cette nouvelle gamme qui sera appelée Evolution Fresh. Rien est encore produit mais on sait déjà qu’ils seront à base de yaourt grec, un yaourt dans les tendances actuelles en France comme aux USA. Le yaourt est même considéré par certaines études comme le produit de la décennie. Quand même !

Aller vers des valeurs communes !

starbucks
Starbucks, c’est 8000 points de vente et 70 millions de consommateurs par semaine, soit 3,64 milliards de consommateurs par an : la moitié de la planète ! Le boost de notoriété pour Danone sera colossal. Starbucks propose déjà un yaourt sur lit de fruits, avec des céréales. Cette nouvelle offre Evolution Fresh va apporter une offre nutritionnelle équilibrée, permettant à Starbucks de se tourner vers des valeurs de nutrition/santé qui sont le crédo de Danone depuis toujours. Un pari aux pays du fast-food et de la malbouffe ! Et une manière d’asseoir les positions de Danone aux USA qui ne détenait que 27% de PDM vs 43% pour le concurrent L’initiative, proposée par Franck Riboud, PDG de Danone qui connait bien le président de Starbucks, sera inversée en 2015 puisque ce sera Danone qui proposera ces mêmes yaourts en grande distribution. Donnant donnant !

Quand les enseignes innovent via leurs MDD : le cas Auchan

7 Fév

Auchan, la proximité, on connait son prositionnement. Ce qu’on ne connaissait pas aussi bien, c’est sa capacité à innover et à imaginer des concepts novateurs.

Concept de yaourts à panacher

L’idée part d’un constat simple et d’un insight clair : « Je mange des yaourts tous les jours mais je voudrais avoir plus de parfums différents dans un paquet pour ne pas manger tout le temps la même chose ». Auchan répond à ses consommateurs en quête de variété par un concept inédit : panacher son pack de yaourts.

Un concept en test à l’ultra-frais au niveau national

L’enseigne lance sous sa MDD huit références de yaourts en format individuel. PVC : 0,39 € l’unité. En packageant eux-mêmes leur lot de 6 yaourts, les consommateurs font même une économie de 15%. Avec des paniers, chacun peut créer son pack de yaourts, parmi les huit parfums disponibles : nature sucré, vanille, fraise, framboise, abricot, nature 0 %, ananas 0 %, fraise 0 %. On retrouve cette nouveauté au rayon ultra-frais. Impossible de rater cet espace puisque l’espace est encadré de kakémonos. Ce qui est plus étrange, c’est que cette offre soit positionnée à côté des recettes gourmandes où sont positionnées des marques comme Swiss Delice, Michel & Augustin et Mamie Nova. En effet, ce sont des yaourts aux fruits haut de gamme où le plaisir est le critère de choix numéro 1 alors que l’offre Auchan est une offre MDD où le critère prix est important.

Billet doux, une campagne d’affiche indoor originale !

31 Jan

Billet Doux, une marque de lingerie qui n’a pas froid aux yeux !

En matière de lingerie, on connait les défilés évènementiels d’Etam, les campagnes d’affichade Aubade à faire tomber la gente masculine et la délicatesse des vitrines Princesse Tam-Tam. Des opérations de communication classiques pour ces marques, bien qu’elles soient impactantes. Cependant, d’autres marques à la notoriété moins importante n’hésitent pas à innover en matière de communication pour faire parler d’elles et recruter de nouvelles clientes. Billet Doux, numéro 2 de la lingerie en GMS fait partie de celles-ci.

Un affichage indoor … dans les toilettes !

Next One, une agence spécialisée dans l’affichage dans les toilettes a monté cette opération orignale. Jusqu’au 8 février, ce sont 272 bars, restaurants et clubs de 15 villes françaises dont les toilettes mixtes et féminins seront à l’effigie de la collection printemps-été 2012. Selon la configuration des toilettes, un, deux, ou trois modèles sont exposés sous forme de miroirs au dessus des laves-mains. Ainsi, chaque femme voit son reflet avec un soutien-gorge ! Presque de la réalité augmentée !

Une marque destinée aux jeunes

Billet Doux cible une population jeune qui s’affranchit des codes de la lingerie classique et qui a une volonté d’utiliser la lingerie comme un jeu. Cette opération correspond parfaitement aux attentes des consommatrices ciblées qui recherchent davantage d’humour, de fun et d’originalité dans la communication des marques. Pour relayer cette opération, les femmes peuvent se prendre en photo face au miroir et publier le résultat sur la page Facebook de la marque. La campagne inclut également le web avec la création du site myfashionlingerie.com, de la presse avec des encarts et insertions dans le magazine Be, de l’affichage et des jeux-concours. Un vrai plan 360° !

Finalement, on en pense quoi ?

Après tout, aux toilettes, c’est un des rares moments où toute l’attention est captée par le moindre changement ! Si le concept est intéressant, je reste sceptique quant à l’envie de rester aux toilettes et de s’y prendre en photo ! J’attends la communication des résultats :-).

Résultats des Trophées LSA de l’innovation 2011 : verdict !

8 Déc

Ce mercredi 7 décembres se déroulaient les Trophées LSA de l’innovation à Paris où 700 personnes sont venus participer à cette remise des trophées. Les 40 lauréats sont répartis en 4 catégories de produits : l’alimentaire, le hors-alimentaire, les métiers et les personnalités. Je ne vous ferai par le catalogue des résultats que vous pouvez retrouver ici mais je vais vous présenter mes coups de coeur dans chaque catégorie.

L’alimentaire, mon domaine préféré !

– Les Papillotes de Maggi. Des sachets de cuisson accompagnés d’épices et aromates : la solution pratique pour réaliser des papillottes simples, naturelles, goutues et pour un prix accessible. Une vraie innovation qui a créé véritablement un nouveau segment de marché.

– Le Foie Gras Simplissime par Delpeyrat. Un kit prêt à cuisiner pour faire soi-même son foie gras, une innovation qui répond à la tendance du « fait maison ». Le seul hic : le pack n’est pas assez dans les codes du haut-de-gamme, ce n’est que subjectif !

Le hors-alimentaire, deux vraies innovations

– You, la marque de produits ménagers qui casse les codes du marché : des solutions naturelles, non toxiques même sur le long terme avec un design inédit et une communication non plus basée sur le produit mais sur la personne qui l’utilise. Une vrai révolution !

– Le Scotch « Se découpe à la main » : l’innovation la plus marquante de cette édition selon moi. Plus sécurisant pour les enfants, plus pratique pour les grands, plus fonctionnel dans tous les cas de figure, cette nouveauté sera sans-doute un must-have de ces fêtes de fin d’année avec tous les cadeaux à emballer !

Métiers

Bien que Carrefou Planet soit de loin la seule réelle innovation dans la liste des lauréats de part sa capacité à avoir su remettre en cause le business model installé de la grande distribution, aucun lauréat de m’a vraiment interpellé. Next step !

Les personnalités marquantes en 2011

– Christian Pimont, le distributeur de l’année. En démarrant sa carrière en tant que consultant chez Nielsen en 1972, il n’a mis que 9 ans pour accéder à son premier poste de direction générale lorsque François Pinault rachète le Printemps et le met à la tête du Grand Magasin. Après avoir été également missionné pour conduire le changement lié au rachat de Prisunic par Monoprix, il intègre en 2001 l’industrie du textile en devenant DG de Célio puis Président non exécutif. Parcours plutôt exemplaire.

– Jacques-Antoine Granjon, e-commercant de l’année. En 2001, il comprend que la logistique est un des facteurs clés de succès essentiel aux acteurs du e-commerce. Il lance alors Vente-privée, un site de ventes évènementielles où la qualité de l’offre est au coeur du business model. 10 ans après, la marque est est présente dans plusieurs pays et tente l’aventure aux USA. Un visionnaire comme il en existe peu.

La grande distribution en quête de renouveau : l’exemple de Casino Shopping

6 Déc

J’avais déjà parlé de Carrefour Planet, c’est aujourd’hui le concept Casino Shopping qui me pousse à écrire ce billet. Autrefois, c’est le terme PETIT CASINO qui définissait ces épiceries en centre-ville. Si la proximité était le maître mot de ces supérettes, la modernité et le dynamisme n’était pas au rendez-vous. En effet, les points de vente étaient vieillissants et l’agencement merchandisé « à l’ancienne » ! La révolution est en marche avec le lancement récent de Casino Shopping qui a pour objectif de dépoussiérer l’image des supérettes de l’enseigne. Depuis le 19 mai et l’ouverture du premier magasin à Marseille, les affaires vont bon train puisque le chiffre d’affaires a été multiplié par 2,5.

Quels sont les changements ?

Casino Shopping, c’est plus de proximité mais aussi et surtout plus de dynamisme avec un design marron chocolat et rose fushia, un aménagement basé sur les courbes avec des rayons arrondis, un comptoir à la place des traditionnelles caisses ainsi que des éclairages indirects à la place des traditionnels néons. Ce concept, de part son intérieur propose aux clients et surtout aux clientes une expérience proche de celle du shopping.

La vraie valeur ajoutée du concept

Ce qui fait vraiment la différence chez Casino Shopping, c’est la multitude de services proposés : pressing, boulangerie, espace snacking, wi-fi gratuit et illimité. Testé en 2011, ce concept devrait être généralisé à l’ensemble du parc PETIT CASINO. Avec cette nouvelle déclinaison, l’enseigne propose plaisir, confort, service et découverte du produit.

Les autres nouveautés

Pour rester dans le groupe EMC, les nouveautés à venir sont la refonte des concepts VIVAL et SPAR qui sont à venir en 2012. Mais le vrai come-back de cette fin d’année 2011, c’est le retour en France de l’enseigne Marks & Spencer. Une fois encore, l’enseigne fait preuve d’avant-guardisme et développe sa démarche cross-canal en intégrant à son premier point de vente des bornes de e-shopping. En plus de pouvoir acheter plus rapidement, les clients peuvent avoir des informations complémentaires et commander des produits s’ils ne sont pas disponibles sur place.

Facebook intègre la VOD en partenariat avec Warner Bros et crée un nouveau concept : le social viewing

11 Mar

Mon dernier article concluait avec une affirmation : Facebook se développe sans cesse et ce n’est que le début. En voilà une énième preuve. Cette semaine, Facebook a annoncé sa collaboration avec Warner Bros dans le cadre de son entrée sur le marché de la VOD.

Facebook a inauguré mardi aux USA un nouveau service : la location et le visionnage de films par le biais du réseau social. Ces films pourront être visibles en illimité pendant 48 heures à partir des fan pages pour 30 crédits Facebook, soit 3$. A ce prix, le visionnage est limité à un seul compte, le film ne pourra donc pas être prêté. Devenu incontournable et visité quotidiennement par des millions d’utilisateurs, Facebook est aujourd’hui un enjeu crucial pour un grand nombre d’entreprises. C’est dans le cadre du développement de la distribution numérique que Warner Bros a envisagé ce partenariat. En effet, il est aujourd’hui essentiel de mener une distribution multicanale pour capter la plus grande partie des consommateurs. Les deux parties ont conclu un accord selon lequel Facebook rétrocède 70% des recettes à Warner Bros et fait alors une marge de 30%. Le premier film disponible est Batman : The Dark Night. Atuellement, seuls les américains bénéficient de ce nouveau service et, s’il fait ses preuves, le reste du monde pourra bientôt en profiter !

Au delà du simple besoin auquel ce service répond, l’enjeu est une nouvelle fois social. En effet, avec cette offre inédite, Facebook lance une nouvelle tendance. Après le social shopping ou encore le social gaming, place au social viewing ! Par le biais des commentaires, les éditeurs de contenus pourront connaître les avis des consommateurs au moment où ils consomment. Par ailleurs, ceux-ci pourront recommander un film ou à l’inverse le déconseiller. Quant aux éditeurs de contenus, ils pourront connaître leurs typologies de consommateurs plus précisément. Cette notion de social viewing représente ici l’avantage concurrentiel principal de Facebook par rapport aux autres acteurs de la VOD.

En France, une étude récente indique que les français consomment de plus en plus de la télévision et ce sont les 15-24 ans qui la consomment via des canaux différents (téléviseur, ordinateur, mobile). Le service de VOD de Facebook semble donc très prometteur en France.

Et si le F-commerce était la tendance de 2011 ?

3 Mar

Après le E-commerce et le M-commerce, le F-commerce !

Vous avez découvert le e-commerce au début des années 2000 (e pour électronique) puis le m-commerce (un article par ici) plus récemment (m pour mobile). Aujourd’hui, la tendance qui se profile dans les mois et années à venir est au f-commerce (f pour Facebook). Et oui, après avoir servi de plateforme de réseautage, puis d’élément de communication pour les marques, Facebook devient aujourd’hui un canal de distribution. Actuellement, il est uniquement possible de créer un onglet qui redirige vers un site de e-commerce. Cependant, à court et moyen terme, il est fortement envisageable que Facebook crée un réel espace de distribution au sein des pages fans.

En route vers le shopping participatif


On parle souvent du social shopping. Cette tendance est née avec les forums et les sites d’avis de consommateurs. Depuis l’origine de la société de consommation, les individus partagent leurs avis et influencent d’autres personnes. Cependant, la dimension communautaire induite dans les réseaux sociaux accélère le processus de prise de décision d’achat. En effet, tout est beaucoup plus rapide car le consommateur est fan d’une page, il n’est donc plus à conquérir car est déjà convaincu par la marque ou le produit. Ensuite, il se renseigne, achète et donne son avis sur cette même page. Le cycle est donc bouclé beaucoup plus rapidement et l’influence sur les autres personnes se fait de manière désintéressée mais réellement dans une volonté d’information.

Les innovateurs

Certaines entreprises, françaises et américaines, ont vu dans cette tendance un intérêt à créer des applications dédiées à être insérées à une page fan Facebook. Boosket (France), qui vient tout juste de faire une levée de fonds, permet aux utilisateurs de Facebook de faire des achats sans quitter le réseau social. Shopping Box de Lengow permet non seulement de faire des achats, mais également de payer avec Paypal et de créer des listes de cadeaux. Grâce à des applications comme celles-ci, ce sont aujourd’hui plus 1000 boutiques qui sont présentent sur Facebook : Naf Naf, Pixmania, Castorama ou plus récemment La Redoute.

Des avantages pour tous

Rares sont les innovations qui satisfont les acteurs, les clients et les consommateurs. Et pourtant, le F-commerce présente des avantages pour toutes les parties prenantes. En effet, Facebook est complètement gagnant car son offre est de plus en plus large et se complète de plus en plus à elle-seule. Pour les entreprises et leurs marques, cela présente l’avantage considérable de pouvoir accéder aux profils de consommateurs et d’acheteurs les plus précis. Et pour l’internaute, on peut également y voir quelques atouts comme le fait de pouvoir s’informer, consommer et partager depuis un même site. C’est aussi un moyen d’être informé et de pouvoir bénéficier plus rapidement des nouveautés, promotions et ventes privées.

Et après ?

Facebook devient un outil à part entière où l’on peut réseauter, chercher de l’information, créer du contenu, s’affilier à ce que l’on consomme, acheter, influencer, informer, communiquer, échanger, partager … bref, tout ce que nous faisons partout ailleurs sur le web. Next step ??? Facebook deviendra-t-elle une marque-mère qui se déclinera en plusieurs marques-filles : Facebook Encyclopédies, Facebook Messages (un article par ici), Facebook Commerce … Le tout sous une même URL. Assisterons-nous à une révolution dans l’architecture des sites internets globaux ?

Scanbucks, numéro 1 en moins de 6 heures sur l’App Store

28 Fév

Scanbucks, un nouvel ovni qui envahit la planète mobile.

Pas facile d’arriver n°1 des applications sur l’emblématique App Store d’Apple. Et pourtant, Scanbucks de Distribeo a réalisé vendredi 25 février une belle performance : arriver n°1 sur l’App Store … en moins de 6 heures ! Mais Scanbucks, c’est quoi ? C’est une application qui mèle shopping et gaming tout en y ajoutant une touche sociale … of course ! En réalité, le but est de scanner les articles que l’acheteur met dans son caddy lors de ses visites au supermarché. Jusque là, rien d’amusant mais que du contraignant. L’intérêt est que tous les produits ne sont pas référencés par l’application, il faut donc les chercher. De plus, chaque scan rapporte des points et ces cumuls de points font gagner des lots. C’est bon, vous voyez l’intérêt maintenant ?

Tout le monde est content !


L’avantage avec Scanbucks, c’est que chacun trouve son compte. L’acheteur est satisfait de voir sa corvée hebdomadaire prendre un air ludique et perçoit son intérêt dans l’obtention de lots, de bons cadeaux, … Cependant, on se doute bien que les intérêts majeurs ne sont pas ceux du consommateur mais bien ceux du fabricant et du distributeur. En effet, le fabricant voit en ce jeu une opportunité de gagner en notoriété et de faire connaître son produit à des acheteurs qui ne soupsonnaient pas son existence. Cela lui permet de fixer son attention sur son produit alors qu’il ne l’aurait pas vu sans le jeu. Bien entendu, le distributeur est celui qui, selon moi, a l’avantage le plus significatif. En réalité, cette application lui permet de fidéliser ses clients et de les inciter à augmenter la fréquence de leurs visites.

Déjà de grands clients

Scanbucks a déjà su conquérir la confiance de grands groupes comme L’Oréal, The Coca-Cola Company, Groupe Seb ou encore Nivea Baby en leur proposant non pas un jeu mais vraiment un outil de PLV innovant. Cette chasse au trésor en magasin semble être un concept prometteur puisque l’entreprise qui commercialise cette application prévoit déjà une levée de fonds. Avec plus de 50 000 téléchargements en moins de 3 jours, il ne reste plus qu’à voir si après le téléchargement, les utilisateurs s’en servent vraiment …